Immigration en Australie : La N-VA et le MR adoptent un modèle inspiré du modèle australien

Avec les élections qui approchent, la N-VA et le MR se rapprochent sur la question de l’**immigration** en proposant un « **modèle à l’australienne** ». Mais en quoi consiste cette proposition ?
Lors d’un débat diffusé sur RTL, Théo Francken, membre de la N-VA, a exprimé son désespoir face à la situation actuelle en matière d’immigration en Belgique. Selon lui, le système actuel est défaillant, avec des procédures qui s’étendent sur deux ans. Il souligne que 60 % des migrants qui devraient être expulsés ne le sont pas.
Une approche australienne contre l’immigration illégale
Le modèle australien, initié en 2001, a été mis en place pour faire face à un afflux d’immigration illégale. L’Australie, confrontée à des arrivées massives de migrants par bateau, a adopté une politique stricte de contrôle des frontières. Chaque bateau détecté est intercepté et les migrants sont transférés vers des centres de détention situés sur des îles éloignées.
Théo Francken soutient que ce modèle a réussi à réduire significativement l’immigration illégale. Selon lui, l’Australie a su protéger ses frontières tout en préservant un quota pour les véritables réfugiés.
Les propositions pour la Belgique
Francken propose d’adapter cette approche à la Belgique, en insistant sur la nécessité d’un quota de vrais réfugiés. Georges-Louis Bouchez, président du MR, partage également ses préoccupations sur le système actuel, où des demandes d’asile peuvent prendre des années à être traitées.
Pour Bouchez, il serait préférable de procéder à une évaluation des dossiers de demandeurs d’asile directement dans les pays d’origine, afin que seuls ceux qui répondent aux critères puissent venir en Belgique en toute sécurité.
Conclusion
La discussion autour d’un **modèle à l’australienne** en matière d’**immigration** soulève des interrogations sur l’avenir de la politique d’asile en Belgique. Les propositions de la N-VA et du MR visent à mettre en place un système plus efficace et humain, mais la mise en œuvre de ces idées soulève également des questions éthiques et pratiques. Les citoyens doivent rester informés et engagés dans ce débat crucial pour l’avenir du pays.